Le Jardinier des Rois, le rois des Jardiniers
André Le Nôtre
Découvrez l'histoire du plus grand paysagiste du Royaume de France.
L'origine de la famille Le Nôtre
Né à Paris dans une famille de jardiniers.
Son père et son grand-père paternel étaient jardiniers du roi, son grand -père maternel étaient également jardinier.
L'ancien contrôleur général des jardins du roi et l'épouse de Claude Mollet, premier jardinier du roi.
Ami de l'agronome Olivier de Serres et collègue du père d'André Le Notre, sont choisis comme parrains.
La famille Le Nôtre n'appartient pas à la noblesse mais gravite autour et jouis d'un certain statut social. André Le Nôtre grandit donc dans un milieu privilégié où il croise parfois le roi, quelques grandes personnalités de la cour de France ainsi de grands peintres et artisans.
Son père l'initie très tôt au jardinage en l'amenant avec lui sur son lieu de travail, qui n'est autre que le jardin des tuileries.
C'est auprès de Simon Vouet qu' André Le Notre commence son apprentissage, peintre baroque de stature internationale.
Ce rayonnement démarre en Turquie ou Vouet est invité par le Baron de Sancy, ambassadeur de France.
De retour en France, il est nommé premier peintre du roi et réalise des portraits des cartons, des tapisserie et des peintures pour les palais du Louvre et du Luxembourg, son coups de pinceau fait d'ailleurs l'objet des plus grande convoitises.
André Le nôtre apprend le dessin dans les ateliers de Vouet, ou il a notamment comme professeur Charles Brun, successeur de Vouet comme premier peintre du roi.
Il poursuit son apprentissage auprès de Francois Mansart, précurseur de l'architecture classique. Personnage obsessionnelle, perpétuellement insatisfait de son travaille.
Le Notre apprend à ces cotés la perspective et développe un penchant maladif pour la rigueur et l'élégance.
Tout ce savoir, le jardinage, le dessin, la sculpture, la perspective et l'élégance. Le Notre en fera un synthèse quelques années plus tard. Il révolutionnera le jardinage et fera de la France un modèle pour les jardins d’Europe et du monde
Les grands débuts dans le jardinage (1635-1640)
En 1635 à 22 ans qu'André le Notre fait ses grands débuts en tant que premier jardinier de Gaston de France, frère du roi XIII.
Élégant et courtois à de prime abord, Gaston de France est en réalité un comploteur, très porté sur la boisson, joueur et dont l'ambivalence est bien connue du milieu libertin.
Durant cette courte période de 3 ans, Le Notre se distingue pour la première fois. En plus des jardins donc il à la charge, il dessine le jardins du chateau de Philippe de Kessel
En 1638, il percoit d'importants revenus issus de cette première réalisation et acquiert une certaine notoriété; il quitte donc Gaston de France qui n'a plus les moyens de ses ambitions.
Dessinateur des plants et parterres (1643)
André le Notre se met immédiatement au travail et enchaîne les chantiers.
Les jardins du chateaux de Gagny, de Maisons, et du Fontainebleau sont les premiers sur lesquels il officie, contribuant par ailleurs à la restauration des jardins de Meudons et de Saint Cloud.
En 1656, Nicolas Fouquet, surintendant des finances et procureur général au parlement de Paris convoque Le Notre e vue d'obtenir sa participation à la construction de sa résidence, le Chateaux de Vaux-le-Vicomte.
La construction du Chateaux dure cinq ans, s'achevant en 1661 sur un résultat de toute beauté, à tél point que Louis XIV, prêt à tout pour s'accaparer le chateau, fait arrêter et destituer Nicola Fouquet la meme années et le fait condamner à l'emprisonnement à vie.
Le chateaux et alors confisqué pour le grands bénéfices du Roi.
En 1661, &près l'arrestation de Nicolas Fouquet, Louis XIV confie à André Le Notre les Jardins de Versailles. Cette mission est un double défi; d'une part; le mandat et de faire de ce jardins le plus prestigieux d’Europe, d'autre part car le jardin n'est pour le moment qu'un immense terrain marécageux, à l'assèchement du terrain, de sorte que les premières plantations puissent avoir lieu. Louis XIV donne ensuite carte blanche à Le Notre et celui-ci le prend au mot, recrutant des ouvriers et des jardiniers par centaines, possiblement plus de mille.
Louis XIV est pressé, aussi l'heure n'est pas au bouturage ou au greffage, Andrée le Notre fait déraciner des arbres adultes partout en France pour les replanter à Versailles. Les ormes et les tilleuls viennent par exemple de Compiègne, les hêtre et les chênes du Dauphiné et ironiquement, les pépinières du domaine du Chateaux de Vaux-le-Vicomte sont également mises à contribution.
Lentement mais surement, André le Notre donne vie aux Jardins de Versailles, déployant son style ou la nature est totalement apprivoisée; labyrinthe, théâtres de verdures, parterres de fleurs géométrique, allées rectilignes et bassins symétriques.
Le notre s'inspire meme des travaux Descartes dans les sciences et les mathématique pour crée des illustrations d'optique avec les bassins te les terrasses et fait creuser la grand Canal, un bassin de 23 hectares borné de rangées d'ormes. Les plus grands sculpteurs sont mie à contribution et les Jardins de Versailles prennent peu à peu des allures de musée en plein air.
Après des années de travaux et de jardinage, le résultat est spectaculaire. Andrée Le Notre a fait poser plus de 150 000 plantes, 1400, jets d'eau et fontaines, 30 km de canalisation qui fournissent 800 metres cubes d'eau par heures durant les grandes eaux, des centaines de statues, vases et groupes sculptés. Louis XIV impressionne l'Europe entière, le jardin à la Française s'impose et André Le Notre reçoit des propositions d'Italie et d’Angleterre.
Les dernières années
En 1681, Andrée Le Notre entre à l'académie royale d'architecture et continue de travailler sur de nombreux projets. Mais à mesure que le temps passe, ses relation avec le rois deviennent directifs alors qu'André Le Notre aime avoir le champ libre dans son travail. Il décide de se retirer dans son pavillons de Marsan dans le palais des Tuileries, arguant qu'a 80 ans, l'énergie commence à lui manquer.
Par ailleurs, Louis XIV a l’esprit occupé par Charles Plumier qui revient tout juste des Amériques, offrant une porte de sortie au jardinier.
Ces en 1700, à l'age de 87 ans, Le Notre, né fils de jardinier, s'éteint en noble et acteur de l'histoire de France.