
Utilisation des hélophytes
Utilisation des hélophytes en techniques végétales Les techniques végétales efficaces font très souvent appel à ce type de végétation que sont les hélophytes et plantes palustres. Chacune des espèces qui composent cet ensemble est choisi pour des caractéristiques qui lui sont propres. Ce sont ces capacités qui permettent à une espèce d'occuper une certaine niche écologique en fonction des adaptations et des possibilités d'acclimatation qu'elle possède. Il est important de souligner que les hélophytes, plantes herbacées correspondent, contrairement aux saules, à la première strate d'une succession écologique favorisant le développement de cette succession écologique. Trois typologies d'hélophytes peuvent être distinguées :
Les hélophytes : les pieds dans l'eau, la tête au soleil.
Les hélophytes sont des plantes semi-aquatiques dont l'appareil végétatif et reproducteur est totalement aérien et dont les racines ou rhizomes se développent dans la vase ou dans une terre gorgée d'eau. De tels végétaux prospèrent dans les zones humides. Etymologiquement, le terme « hélophyte » tient son origine du grec « helos » qui signifie marais et « phyton » qui signifie plante. Littéralement, hélophyte signifie donc plante de marais. On parle aussi de plantes palustres.
Toutes les plantes de marécage ont besoin de la présence de l'eau, elles font la transition entre l'eau et la terre ferme en gardant les pieds dans l'eau mais en développant leurs tiges et leurs fleurs hors de l'eau. Suivant les sujets, les racines ont besoin de plus ou moins de profondeur d'eau. Certaines sont des plantes de berge car elles supportent de rester un certain temps, dans une terre marécageuse humide, d'autres supportent l'enracinement sous l'eau jusqu'à des profondeurs de 80 cm.
Pour les aménagements de génie végétal et les travaux de bio-ingénierie, certaines espèces sont privilégiées en fonction de la région, des conditions hydrauliques, de l'ensoleillement, de leur développement, de l'esthétique recherchée et des conditions pédo-climatiques du site d'implantation.

Utilisation des hélophytes en techniques végétales
Les techniques végétales efficaces font très souvent appel à ce type de végétation que sont les hélophytes et plantes palustres.
Chacune des espèces qui composent cet ensemble est choisi pour des caractéristiques qui lui sont propres.
Ce sont ces capacités qui permettent à une espèce d'occuper une certaine niche écologique en fonction des adaptations et des possibilités d'acclimatation qu'elle possède. Il est important de souligner que les hélophytes, plantes herbacées correspondent, contrairement aux saules, à la première strate d'une succession écologique favorisant le développement de cette succession écologique.
Trois typologies d'hélophytes peuvent être distinguées :

Les hélophytes hautes (roseau, massettes, jonc des tonneliers, phragmites).
Elles peuvent coloniser des zones profondes (jusqu'à 1 m) et former des peuplements denses (fréquent également en monoculture).

Les hélophytes des zones amphibies (jusqu'à 30 cm de profondeur d'eau).
Elles forment en raison de leur vigueur, de denses peuplements et sont très couramment employées en bio-ingénierie (laîches, iris des marais, scirpe des bois, jonc épars, acores, alpiste faux-roseau, glycérie aquatique).

Les hélophytes basses (superficielles comme : reine-des-pré, populage, salicaire, Caltha).
Elles se trouvent dans les zones amphibies mais ne disposent que d'une faible capacité racinaire.
Elles sont particulièrement indiquées en protection des espèces vivaces dans les zones les plus sollicitées.